jeudi 29 juin 2023

Le Kittel CidT Märklin réf. 37257

Bonjour tout le monde,

Aujourd'hui je vous présente l'automotrice à vapeur type Kittel CidT des chemins de fer du Grand Duché de Bade (G. Bad. Sts. B.). Etat de service 1915. Version en livrée originale vert bouteille.

Il s'agit du modèle Märklin mfx réf. 37257 sorti en 2010.


Le Kittel grandeur :

Au cours de la dernière décennie du 19e siècle, les chemins de fer wurtembergeois (K.W.St.E.), réputés pour être économes, réfléchirent sérieusement à une rationalisation possible de l’exploitation sur les lignes secondaires et aux heures de faible trafic. En novembre 1895, ils commandèrent une première automotrice à vapeur (DW 1) ) à la société parisienne « Serpollet ». Cet engin à deux essieux se distinguait par la chaudière Serpollet, qui présentait l’avantage économique qu’un seul agent suffisait à la faire fonctionner. Cette chaudière était constituée d’un système de tuyaux installé dans une armoire ignifugée. Six autres engins dotés de chaudières Serpollet (DW 2 à 7) furent livrés entre 1899 et 1903 par « Maschinenfabrik Esslingen (ME) ». 

Toutefois, la production insuffisante de vapeur des engins ne donna pas de résultats satisfaisants en service. En 1904, une nouvelle chaudière conçue par la « Maschinenfabrik Esslingen » sous la direction de Kittel apporta une amélioration déterminante. La chaudière Kittel était une chaudière verticale aquatubulaire avec foyer à tube ondulé. Un grand surchauffeur était placé au-dessus de la chaudière, capable dès lors d’assurer une puissance suffisante. Entre 1905 et 1909, la ME livra aux K.W.St.E. neuf automotrices à vapeur (DW 8 à 14, 16, 17) dotées de chaudières Kittel. Entre 1904 et 1908, les automotrices Serpollet DW 1 à 7 furent également équipées d’une chaudière Kittel et la DW 1 fut renumérotée DW 15. En 1914/15, les chemins de fer de Bade firent l’acquisition de huit engins similaires portant les numéros 1000 à 1007 et qui se distinguaient des automotrices wurtembergeoises par les détails suivants : Positionnement symétrique de la chaudière sur l’essieu central, empattement supérieur de 5,5 m, répartition des fenêtres différentes, marches d'accès frontal avec contremarche, caisse du tender surbaissé ainsi qu’une augmentation de la capacité de réserve. La DRG reprit toutes les unités badoises, mais seulement une partie des wurtembergeoises. Lors de la réimmatriculation en 1930, l'effectif était encore de 14 unités qui furent immatriculées DT 1 à 14. 

Treize automotrices survécurent à la seconde guerre mondiale. Neuf restèrent dans les zones d’occupation occidentales, dont sept furent réformées au cours de l’année 1949. En 1950, la Deutsche Bundesbahn possédait encore deux unités : La DT 1 (ex-numéro 1000) et la DT 8 (ex-1007). Cette dernière se montra tenace et assura même encore jusqu’à fin 1953 le service de navette sur la ligne badoise Müllheim-Neuenburg. Elle fut garée le 2 janvier 1954, puis réformée le 3 mars 1954. Après 1945, les automotrices DT 2, 3 et 9 (ex 1001, 1002 et DW 15) restèrent à la SNCF. Les deux premiers engins furent encore utilisées à Mulhouse jusqu’en 1956 pour le transport du personnel avec l’immatriculation XDR 10.102 et 10.103. l’ancienne DT 6 (ex 1005) quant à elle fut incorporée en 1949 - après la nationalisation des chemins de fer d’Oderbruch – au parc de la DR sous l’immatriculation DT 151 ; elle y resta toutefois garée et fut ferraillée en novembre 1957 à Frankfurt/Oder. L’une des automotrices Kittel, livrée en Suisse, y est conservée en état de marche. 

Les automotrices à vapeur Kittel firent largement leurs preuves. On apprécia particulièrement leur marche équilibrée et leur capacité d’accélération. Lors de marches d’essai, certaines atteignirent même les 70 km/h. Ces petites automotrices prouvèrent leur efficacité aussi sur des rampes de 1 : 100 qu’elles gravirent encore à la vitesse de 25 km/h en remorquant deux voitures voyageurs et 150 personnes.

Le modèle réduit : 

Avec décodeur numérique mfx. 
Moteur miniature régulé. 
Châssis en métal coulé sous pression. 2 essieux moteurs. 
Inversion de l'éclairage frontal à deux feux en fonction du sens de marche. 
Boîtier d'attelage NEM. 
Nombreux détails rapportés. Vue entièrement dégagée à travers la cabine de conduite, reproduction de la chaudière. 
Fonction permanente de l'éclairage frontal en mode d'exploitation conventionnel, sélection possible en mode numérique.
Longueur hors tampons 13 cm.

Je vous laisse maintenant l'admirer.











Et comme toujours, une petite vidéo.



mercredi 28 juin 2023

Hofheim de Fred Glmt : partie 10

Bonjour tout le monde,

Comme vous avez déjà pu le constater, mon ami Fred est un perfectionniste et si son ensemble remise/atelier et station de ravitaillement (voir Hofheim de Fred Glmt : parties 7 et 8), Fred n'était pas pleinement satisfait du résultat et a donc décidé de tout reprendre à zéro ou presque.

Premièrement, après avoir retiré tous les éléments (sauf la remise) il a refait un patron en carton de la partie des voies à aménager.


Ce patron lui a servi à découper le carton à structure pavée. Ces éléments ont ensuite été collés de manière précise.



Toujours pas satisfait du résultat, les côté de la voie ont été remplacés par une plaque structurée imitation petits pavés. Là où Fred a eu une nouvelle idée géniale, c'est d'utiliser de petites languette en bois tirées de pics à apéritif pour simuler les planchers.






Les travaux se poursuivent ensuite par la peinture des bois et le repositionnement des éléments constitutifs de la station de ravitaillement.






Ensuite, le tout reçoit une légère patine, juste ce qu'il faut.

Je vous laisse admirer le résultat final, encore du tout grand Fred "Mendès" !








A suivre...


lundi 26 juin 2023

La E 44 Märklin réf. 37440 digital sound

Hello tout le monde,

J'ai choisi de vous présenter aujourd'hui la très belle locomotive électrique Märklin E 44 de la DB réf. 37440 état neuf de 2001. Malgré ses 22 ans elle se porte à merveille !



La locomotive grandeur :

Après une interruption due à la grande crise économique, l'électrification des lignes de la Reichsbahn a repris à partir de 1930. Afin de desservir les nouvelles lignes électrifiées, la DRG avait besoin de nouvelles et puissantes machines électriques. Or, l'industrie ferroviaire allemande avait entre-temps développé des concepts et des prototypes pour de nouvelles et modernes locomotives universelles. La réalisation de Siemens montre le progrès indéniable fait dans ce domaine quand on la compare aux locomotives fabriquées auparavant par les chemins de fer régionaux. 

Cette locomotive légère universelle comportait un châssis soudé, des bogies avec traverses portetampons intégrées et des moteurs suspendus par le nez attaquant directement les essieux. Cette massive machine présentait en outre la particularité de ne pas posséder de bissels, d'asseoir ses 78 tonnes sur les roues motrices uniquement tout en ne dépassant pas la charge limite de 20 t admise par essieu. Les modernes moteurs transmettaient directement aux essieux leur 2 200 kW de puissance sans mécanisme de transmission complexe et la locomotive pouvait atteindre la vitesse de pointe de 90 km/h sur lignes plates. La première machine a été testée avec succès et reprise en écritures à la Reichsbahn en 1930 sous le numéro E 44 001. Une série d'autres locomotives pouvant rouler à 80 km/h ont été immédiatement commandées pour desservir dans un premier temps la ligne Stuttgart - Augsburg (sur laquelle se trouvait la fameuse Geislinger Steige).

La Reichsbahn a passé commande de 174 locomotives au total dont 45 exemplaires sont restés après 1945 en Allemagne de l'Est et le reste en République Fédérale. La Deutsche Bundesbahn s'est encore fait livrer 7 machines supplémentaires et quelques-unes avec équipement de conduite en réversibilité ou freinage rhéostatique. L'inusable E 44 - renumérotée entre-temps 144 (DB) et 244 (DR) - est restée en service régulier jusque dans les années 80.

Le modèle réduit :

Avec décodeur digital, moteur à hautes performances et bruiteur. 
Moteur à volant d'inertie logé centralement. 4 essieux moteurs. 2 bandages d'adhérence.
Feux de signalisation assurés par diodes lumineuses sans entretien. Feux de signalisation activés en exploitation conventionnelle et commutables en digital. 
Bruiteur d'avertisseur sonore et temporisation d'accélération-freinage commutables en digital. 
Traverses porte-tampons réalistes pivotant avec les bogies. 
Longueur hors tampons de 17,5 cm.

Je vous laisse admirer le modèle réduit.












Et bien entendu, une petite vidéo.



jeudi 22 juin 2023

Modification d'un ancien signal à palette Märklin

Hello tout le monde,

Voici le résultat de la transformation d'un ancien signal mécanique Märklin en un nouveau modèle plus réaliste, facilement installable et démontable, pouvant être laissé tel quel ou bien encore commandé par servomoteur.


On trouve ces signaux d'occasion entre 10 et 15 euros l'unité. 
La première photo montre la configuration originale une fois le cache plastique qui protège le moteur retiré. 
Les suivantes montrent le résultat final et ce qu'il reste du support après découpe et ébavurage.





Dans mon cas la question de la fonctionnalité ne se pose pas, car mes signaux seront purement décoratifs.
Si pilotage il doit y avoir (pour le jeu ou les prises de vues par exemple si je veux mettre le signal sur la bonne position), il me suffit de positionner la palette à la main.
Un petit joint de bourrage (histoire de supprimer le jeu et maintenir le signal en position) a été réalisé au moyen d'une tranche de gaine thermorétractable et inséré entre la tête du rivet et le palonnier de renvoi.


Le mouvement reste ainsi possible tout en assurant le maintien en position souhaité.

Mais si un jour il me prenait l’envie de les motoriser, un moteur MTB (MP1 par exemple) sous la table et le tour est joué. Solution simple, facile, fiable et economique.


Il est également possible de faire comme en réalité des commandes mécaniques en surface (ou sous la table) car la tige du mécanisme est reliée à un palonnier à 90° situé à la base du mât.


Pour l'éclairage de l'ampoule, on utilisera le fil gris qui descend le long du mât (recoupé dans mon cas) et on soudera un second fil sous le support conducteur (Il fait masse).


En fait mon but était de me fabriquer de jolis signaux entièrement métalliques et facilement démontables (juste une vis et on déboîte) pour ajouter une petite touche de réalisme.
Je ne voulais pas non plus faire de découpes dans ma planche pour cacher les moteurs d’origine. Ici, une simple vis à bois pour fixer le support, puis on cache ce dernier avec le ballast. Et le poteau reste demontable à tout moment au moyen de sa vis de fixation latérale à sa base.


Et le tout à moindres frais (dans mon cas 10 euros le signal) un peu comme MKD avait fait dans le passé avec ses signaux français mécanisables en kit plastique.


A signaler que pour ceux qui désireraient garder et utiliser le moteur Märklin sans rien modifier, il est préférable de découper un logement dans le plan de roulement selon la méthode utilisée par Bernd Schmid dans les années 70’, un cache en plastique fin ou styrodur (ou encore Depron ou carton plume) venant recouvrir l’orifice et recevant ensuite le ballast ou flocage.



En conclusion, vous n'avez plus d'excuses pour ne pas installer de beaux (et très économiques) signaux sur vos réseaux !